Le PAJU : une représentation frauduleuse de la communauté juive
vendredi 9 janvier 2009
Comme La Presse ne publiera sans doute pas mon op-ed envoyé lundi passé et rédigé samedi passé, le voici.
Inhérente au développement de ce dernier chapitre du conflit israélo-palestinien, la polarisation des points de vue sur cet enjeu est manifeste. D’une part, nous voyons que des groupes favorables aux Israéliens, souvent de droite, concédons-le, justifient la riposte israélienne en soulevant notamment le droit inaliénable d’Israël de défendre sa population. Tout étudiant de science politique apprend rapidement qu’un État se doit de détenir le monopole de la violence légitime. Par extension, les violences perpétrées par le Hamas ou par quelconque groupes jihadistes sont illégitimes et doit être réprimées. D’autre part, nous constatons que plusieurs groupes que nous pouvons associer à la constellation de la gauche québécoise dénoncent les frappes israéliennes, qu’ils jugent non proportionnelles. L’opinion publique québécoise, à cause de divers facteurs sociologiques, sympathise d’abord pour ceux qui semblent être les victimes de ce conflit : les Palestiniens.
Sont-ils vraiment les victimes ? Nous ne le pensons pas, mais nous laisserons aux experts le soin de répondre à la question, si tant il existe une réponse empirique à une question si explosive. Ce texte se veut plutôt critique à l’égard d’un groupe qui croit contribuer au débat : le PAJU (Palestiniens et Juifs unis). Le PAJU semble vouloir nous faire miroiter une troisième voie. Celle du rapprochement, par le dialogue, entre les peuples juif et palestinien. Pourtant, il s’agit d’un leurre. En effet, le PAJU n’a aucunement l’intention de promouvoir une avenue davantage consensuelle. Bien sûr, nous ne pouvons qu’être séduits, a priori, par un groupe non-sectaire désirant travailler « pour la promotion de la paix au Moyen-Orient ainsi qu’à l’éducation du public concernant la question palestinienne ». Malheureusement, à la lumière des interventions du PAJU dans l’espace publique, nous réalisons que ce groupe prend clairement position en faveur des Palestiniens.
Comme le nom de l’organisme l’indique, il est composer à la fois de Palestiniens et de Juifs. Vous êtes Palestiniens, rejoignez ce groupe ! Nous y dénoncerons les politiques répressives – voire mêmes nazies selon quelques-uns de nos illuminés – de l’État hébreux ! Vous êtes de confession juive et vous souhaitez faire partie du PAJU ? Aucun problème, vous êtes le bienvenu ! En autant que vous soyez extrêmement critiques envers Israël et le mouvement sioniste en général... Vous osez défendre le moindrement les agissements de l’État hébreux ? Nous vous claquerons la porte au nez. Nous ne voulons pas être infiltrés par le B’Nai Brith.
À l’instar des Israéliens, nous vivons dans une démocratie pluraliste dans laquelle la multiplicité des opinions est garantie constitutionnellement. Il est par contre déplorable que certains bien-pensants se drapant du compromis et de la bonne-entête afin de gagner en légitimité aux yeux de l’opinion publique véhiculent en réalité des opinions antisionistes qui négligent l’ampleur des attaques terroristes des islamistes, qu’ils proviennent du Hamas ou d’un quelconque groupuscule intégriste tout aussi illégitime pour tout démocrate qui se respecte.
Sont-ils vraiment les victimes ? Nous ne le pensons pas, mais nous laisserons aux experts le soin de répondre à la question, si tant il existe une réponse empirique à une question si explosive. Ce texte se veut plutôt critique à l’égard d’un groupe qui croit contribuer au débat : le PAJU (Palestiniens et Juifs unis). Le PAJU semble vouloir nous faire miroiter une troisième voie. Celle du rapprochement, par le dialogue, entre les peuples juif et palestinien. Pourtant, il s’agit d’un leurre. En effet, le PAJU n’a aucunement l’intention de promouvoir une avenue davantage consensuelle. Bien sûr, nous ne pouvons qu’être séduits, a priori, par un groupe non-sectaire désirant travailler « pour la promotion de la paix au Moyen-Orient ainsi qu’à l’éducation du public concernant la question palestinienne ». Malheureusement, à la lumière des interventions du PAJU dans l’espace publique, nous réalisons que ce groupe prend clairement position en faveur des Palestiniens.
Comme le nom de l’organisme l’indique, il est composer à la fois de Palestiniens et de Juifs. Vous êtes Palestiniens, rejoignez ce groupe ! Nous y dénoncerons les politiques répressives – voire mêmes nazies selon quelques-uns de nos illuminés – de l’État hébreux ! Vous êtes de confession juive et vous souhaitez faire partie du PAJU ? Aucun problème, vous êtes le bienvenu ! En autant que vous soyez extrêmement critiques envers Israël et le mouvement sioniste en général... Vous osez défendre le moindrement les agissements de l’État hébreux ? Nous vous claquerons la porte au nez. Nous ne voulons pas être infiltrés par le B’Nai Brith.
À l’instar des Israéliens, nous vivons dans une démocratie pluraliste dans laquelle la multiplicité des opinions est garantie constitutionnellement. Il est par contre déplorable que certains bien-pensants se drapant du compromis et de la bonne-entête afin de gagner en légitimité aux yeux de l’opinion publique véhiculent en réalité des opinions antisionistes qui négligent l’ampleur des attaques terroristes des islamistes, qu’ils proviennent du Hamas ou d’un quelconque groupuscule intégriste tout aussi illégitime pour tout démocrate qui se respecte.
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