Marc Dubuc appuierait Michel Kelly-Gagnon s'il se présentait à la direction de l'ADQ

jeudi 11 décembre 2008

Quand je constatais que l'ADQ ramassait 17 % du votes et 7 députés, je me suis dit : "Voilà ! Dorénavant, l'ADQ devra cesser d'être un PQ-light et devenir un véritable camp du changement !" Comment pourrait-elle représenter le camp du changement ? Bin d'abord, c'est quoi le changement ? Un parti gauchiste autonomiste ?

En regardant l'échiquier politique québécois, ça prend pas la tête à Papineau ni un DEC en sciences humaines du CÉGEP du Vieux-Montréal pour voir qu'il y a congestion à gauche (normal, y'a congestion des électeurs à gauche) et que la voie de droite est libre. Ne soyons pas dupe. Si l'ADQ emprunte cette voie, la route risque d'être cahoteuse. Nous verrons encore des groupes pseudo progressistes et des institutions gauchisantes partir en croisade pour propager la Bonne Nouvelle. Avec des psaumes du genre 'les finances publiques du Québec sont en bon état', 'Si nous sommes moins riches que le reste du Canada, c'est parce qu'on partage mieux la richesse', 'Seul un système de santé 100 % public garantie l'accessibilité à tous' ou , pire, 'Ne privatisons pas cette société d'État québécois, qui incarne le génie de l'entrepreneurship québécois' (sic) convaincront bien de bonnes gens ne demandant qu'à continuer à vivre dans un modèle québécois qui n'inspire personne sur la planète. Quant aux hérétiques qui continueront à parler comme ces 'rednecks à cravate de l'Ouest', ils récolteront leur 10 % à 20 %.

Mais... Je préfère la route cahoteuse. De toute façon, existe-t-il une autre option ? On voit ce que ça donne un parti populiste s'autoqualifiant de centre-droitiste qui n'assume pas son orientation idéologique. Le départ de Mario nous ouvre une fenêtre d'opportunité. Une opportunité d'apporter des changements fondamentaux à l'ADQ. L'ADQ doit cesser d'être l'ADQ. L'ADQ doit réaliser qu'elle se doit, d'une part, d'être farouchement non-interventionniste et, d'autre part, d'être cohérente idéologiquement (c-à-d de s'assumer comme parti non-interventionniste quoiqu'en disent les gauchistes).

Qu'allons-nous gagner si nous empruntons cette voie ? Rien. À part une des choses les plus importantes au monde : avoir le sentiment du devoir accompli. Je parle du devoir de ne pas avoir :
peur des préjugés - peur de l'opinion publique - des persécutions - de la réprobation générale
peur d'être seul sans l'État et la société qui isole très infailliblement
peur de soi
peur de l'ordre établi - de la ridicule justice

peur des relations neuves
peur des nécessités
peur des écluses grandes ouvertes sur la foi en l'homme - en la société future
peur bleue - peur rouge - peur orange : maillon de notre chaîne.
(extraits de Refus global avec extraction de certains vers et modifications en italique... gang de sales gauchistes)
Notre premier devoir est de choisir un chef qui acceptera de faire le virage nécessaire. On a besoin de donner un coup de barre à tribord, et je convis Michel Kelly-Gagnon à tenter de devenir le capitaine de ce rafiot. Quitte à battre un matelot comme Stéphane Gendron. Michel Kelly-Gagnon sera capable de remettre l'ADQ à flots et de maintenir le cap. En voyez-vous d'autres qui peuvent accomplir pareille tâche ?

0 commentaires:

  © Blogger template Newspaper by Ourblogtemplates.com 2008

Back to TOP